Aperçu 30 jours : un seul phénomène risque d’accaparer toute l’attention
Alors que l’été prend ses aises, un acteur météo bien connu pourrait voler la vedette au Québec d’ici la mi-juillet.
Le Québec au cœur du « champ de bataille »
Un creux – une masse d’air froid – s’accroche au nord du Québec depuis plusieurs semaines et il ne semble pas vouloir nous quitter de sitôt. Au sud, une masse d’air chaud – crête – remonte des États-Unis.
Ce « champ de bataille » atmosphérique entre l’air chaud et l’air froid va faire régner l’instabilité dans les jours et semaines à venir, créant des conditions idéales pour la formation d’orages. « On devrait en voir un premier exemple plus tard cette semaine », indique le météorologue Patrick Duplessis.
Ajoutons à cela la chaleur croissante de l’été et l’humidité provenant du golfe du Mexique – où les eaux sont plus chaudes qu’à l’accoutumée – et on obtient un cocktail météo qui pourrait amener des quantités de précipitations au-delà des normales saisonnières.
Juin, le début d’un pic orageux
Comme les orages ont un caractère très localisé, les anomalies de précipitations prévues entre la mi-juin et la mi-juillet pourraient varier fortement d’une région à l’autre.
Une chose est certaine : le Québec entre dans sa période la plus orageuse de l’année. « En juin, en moyenne, on observe de la foudre quelque part au Québec 19 jours sur les 30, selon Patrick Duplessis. Ce nombre devrait être plus élevé cette année. »
L’été 2024 avait d’ailleurs été particulièrement mouvementé, alors que juin et juillet avaient eu 29 jours d’orages chacun.
« La répétition du scénario de 2024 est loin d’être souhaitable, car on avait connu des inondations qui étaient notamment survenues lors de la visite d’orages, mais aussi de vestiges de systèmes tropicaux », rappelle le météorologue.
Croisons les doigts pour une saison orageuse moins exceptionnelle en 2025.
Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.