Beau, mais redoutable : ce phénomène de retour au Québec ne passe pas inaperçu
Il préfère les ténèbres à la lumière, le froid sibérien à la clémence : les conditions sont réunies pour son retour et il ne laisse personne indifférent. Détails.
L’ennemi du potron-minet
Ceux qui prennent la route durant la nuit ou juste avant l’aurore s’en sont aperçus : le brouillard givrant a fait son retour au Québec. Oui, il transforme les paysages en cartes postales. Or, il peut s’avérer particulièrement dangereux : la visibilité est réduite, voire nulle par moments, rendant les conditions routières périlleuses durant la saison froide.
Comment se forme-t-il?
Pour exister, le brouillard glacé requiert certaines conditions météorologiques. De manière générale, les températures à la surface doivent être inférieures à -10 °C. Quant aux températures en basse altitude, elles devraient se trouver au-dessus du point de congélation. En somme, il devrait exister un important contraste thermique d’environ 15 °C entre la surface et la basse altitude.
Ultimement, ce phénomène se produit généralement lorsque le temps est calme, c’est-à-dire sans vent et sans nuage. Puisque les températures sont glaciales à la surface, une couche de givre se dépose sur les arbres, les routes, les structures et les pare-brises. Un décor sournois.
Ce n’est pas terminé
Le Québec se trouve à la fois au cœur d’un anticyclone et au sein d’une masse d’air arctique. Ensemble, ces conditions permettent la formation du brouillard givrant. La nuit dernière, plusieurs automobilistes aux quatre coins du Québec se sont fait surprendre. Par endroits, les conducteurs ont eu du mal à distinguer les lampadaires, notamment en Montérégie. Ce scénario risque fort de se reproduire au cours de la nuit de jeudi à vendredi, avant l'arrivée d'un système d'envergure samedi. Prévoyez vos déplacements et soyez vigilants.
