
Jusqu’à 400 mm de pluie près de chez nous : le Québec évite le pire
Si la journée de lundi a été très pluvieuse, sachez qu’elle aurait pu être encore pire. La raison? La remontée d’humidité qui provient des tropiques et qui fera du surplace à l’est du Québec, jusqu’à jeudi.
Cette remontée, qui se nomme « rivière atmosphérique », se caractérise par un long couloir étroit qui transporte une grande quantité d’humidité. Lorsqu’une rivière atmosphérique interagit avec des systèmes météorologiques, elle peut entraîner des phénomènes comme de la forte pluie, des chutes de neige abondantes et des inondations.

Dans ce cas-ci, le phénomène amènera d’abord de la forte pluie pour plusieurs secteurs maritimes et pour la partie sud-ouest de Terre-Neuve.
Les secteurs en avertissement de pluie
Pour plusieurs secteurs à l’est de la province, c’est la pluie qui est au menu d’ici jeudi. C’est à Terre-Neuve qu’il risque d’y avoir le plus de dégâts, alors que plus de 200 mm de pluie sont attendus. Localement, cela pourrait se rendre à 400 mm. Le scénario est également critique pour le nord-est de la Nouvelle-Écosse, qui pourrait recevoir entre 100 et 200 mm. Au Québec, le seul secteur touché est celui de Blanc-Sablon, qui risque de recevoir 50 mm.

À noter que des avertissements de vents ont aussi été émis pour certains secteurs, notamment celui de Wreckhouse dans le sud-ouest de Terre-Neuve qui, en raison d'un effet local, pourrait connaître des rafales atteignant 100 km/h.
Après la pluie… la neige
De jeudi à vendredi, toute cette pluie devrait se transformer en neige. Pour l’ouest de Terre-Neuve, ce sont 25 cm de neige qui risquent de tomber. À l'Île-du-Prince-Édouard et aux Îles-de-la-Madeleine, il est plutôt question de plus de 5 cm. Cette nouvelle neige pourrait donc épargner certains secteurs d’un Noël vert.

Les possibles conséquences à surveiller
Les dommages possibles à la suite du passage de cette forte pluie pourraient être des crues subites, des glissements de terrain ou des fermetures de routes. Heureusement, les régions ciblées par cette alerte sont en majorité peu peuplées. Les conséquences pourraient donc être moindres pour les habitants.
Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.