Voici où et quand voir l'éclipse solaire
Deux éclipses solaires en moins d'un an, le Québec est gâté. Mais certains ne pourront pas apprécier pleinement le spectacle de samedi.
Double portion
Après l'éclipse totale du 8 avril 2024, le Québec verra une autre éclipse solaire, partielle cette fois-ci, le matin du 29 mars. Une fraction du Soleil sera donc cachée par la Lune. Notez toutefois que le pourcentage d’obscuration varie grandement selon les endroits dans la province. Les régions au nord-est du Québec seront les plus gâtées.
De 26 % à 92 %
À Montréal, 47 % du Soleil sera caché par notre satellite. Cette proportion change de façon impressionnante en se déplaçant de quelques kilomètres. À Val-d'Or, on ne verra que 26 % du Soleil se cacher derrière la Lune. À peine 500 km à l'est, à Saguenay, c'est 81 % du Soleil qui sera caché au milieu de l'éclipse. Le Nord-du-Québec verra presque une éclipse totale. Le Soleil sera couvert à 92 % à Kuujjuaq. La Côte-Nord ne sera pas en reste, car 88 % du Soleil sera derrière la Lune à Sept-Îles, 90 % à Fermont et 87 % à Gaspé.
Dès le lever
Il faudra se lever tôt pour admirer le spectacle. On devra aussi ressortir nos lunettes et prendre les mêmes précautions que lors de l'éclipse totale du 8 avril. Rappelons qu'on ne doit jamais regarder le soleil sans protection adéquate. À Sept-Îles, l'éclipse va débuter à 6 h 07 et atteindra son maximum à 6 h 27. À Montréal, on verra un peu d'ombre à partir de 6 h 40, et le maximum sera deux minutes plus tard, à 6 h 42.
Les nuages gâchent la fête
Il y a cependant une bien mauvaise nouvelle. Le ciel sera nuageux sur une grande partie de la province samedi matin. Toutes les régions au sud du Saguenay seront sous les nuages, et l'observation du Soleil sera pratiquement impossible. Heureusement, les secteurs où une plus grande portion du Soleil sera cachée devraient avoir droit à une éclaircie durant l'éclipse. Le Saguenay, la Haute-Côte-Nord et le Nord-du-Québec pourraient ainsi être aux premières loges de ce spectacle céleste.
Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue.