Déménagement : les pires 1er juillet des dernières années

Le 1er juillet est souvent synonyme de boîtes, de drapeaux… et de météo imprévisible. Au cours des dernières années, la journée du déménagement a oscillé entre chaleur intense, averses soudaines et épisodes d’humidité accablante. Retour sur quelques 1er juillet, où le ciel s’est invité dans l’action.


🌡️ 2018 – Coup d’envoi d’une canicule historique

Le 1er juillet 2018 s’inscrivait dans une séquence de chaleur exceptionnelle. À Montréal, le mercure a grimpé à 34°, avec un humidex dépassant les 45, du jamais vu en ce début de mois. La chaleur s’est étendue sur plusieurs jours, avec un bilan tragique d’une soixantaine de décès liés à la canicule au Québec. Ce fut l’un des 1er juillet les plus étouffants jamais enregistrés. Les déménagements se sont déroulés sous le signe de la sueur, et les différents breuvages ont dû être très nombreux.

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🌥️ 2020 – En demi-teinte

Après un mois de juin plutôt chaud, le 1er juillet 2020 a continué la tendance avec un maximum de 30° à Montréal sous un ciel gris. Des températures un peu plus confortables pour monter le frigo au 3ième étage, mais le houblon a sûrement été populaire en fin de journée.

🌤️ 2021 – Répit estival

Le 1er juillet 2021 a offert une journée agréable pour la majorité des régions du sud du Québec. Avec des températures dans les 26° à 28°, un ciel partiellement ensoleillé, peu d’humidité : le cocktail parfait pour déménager ou profiter de la journée de congé. Ce fut un des rares 1er juillet « confortables » de ces dernières années.

🌧️ 2022 – La pluie joue les trouble-fête

C’est la pluie qui s’est invitée en 2022. Des averses ont touché plusieurs régions du sud et de l’est du Québec, rendant les opérations de déménagement passablement compliquées. Les températures étaient confortables, soit autour de 23° à 25°, mais un temps instable et humide a sans doute affaibli plus d'une boîte et rendu les escaliers glissants..

🔥 2023 – Des pluies diluviennes

Du matin au soir, le sud du Québec a été est traversé par des cellules orageuses d'intensité variables. Plusieurs averses ont sévi à Montréal et il été difficile de trouver une période pour rester au sec. Si Montréal a évité le pire, ailleurs on a vu jusqu'à 90 mm de pluie, notamment à Prévost dans les Laurentides, et jusqu'à 130 mm en seulement deux heures à Rivière-Éternité au Saguenay. Ces pluies diluviennes ont notamment causé un affaissement de route dans cette municipalité. De la grêle de 2 à 3 cm de diamètre a aussi été rapportée à Saint-Sauveur et dans Lanaudière. En plus, la fumée des feux de forêt record s'est emparée de plusieurs régions du Québec, et la qualité de l'air était mauvaise.

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🌫️ 2024 – Confortable, avec un bémol

Le 1er juillet 2024 a été plus confirtables pour les déménageurs. Les températures étaient modérées, soit autour de 24° à 25°, mais le ciel voilé et les alertes de smog causées par la fumée des feux de forêt ont un peu gâché l’ambiance. Un exemple de l’impact croissant des incendies de forêt sur notre météo estivale.

Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.

À VOIR : Un kayakiste au secours d'un automobiliste.