Froid et neige : un début de juin tout sauf normal
Eh oui, vous avez bien lu! Vos yeux ne vous jouent pas de tour… En effet, non seulement des records de froid pourraient être battus le dimanche 1er juin, mais des flocons de neige pourraient bien se pointer le bout du nez au Québec. Prévision.
Ce creux… ou l’ennemi numéro un du Québec
Un autre week-end gris, nuageux, pluvieux et particulièrement frais s’annonce. On commence tristement à s’y faire, avec cette tendance de week-end moche depuis le début du mois d’avril… Cependant, ce qui rend celui-ci plus spécial – ou davantage pénible si on ose le dire – c’est qu’il concorde avec l’arrivée du mois de juin. Un mois au mercure normalement fort agréable. Mais à l’évidence, juin a envie de nous jouer des tours pour son édition 2025! Un grand creux s’installera sur le Québec dès vendredi, avec sa masse d’air froid en altitude. C’est lui qui s’amusera à jouer avec les températures et à les faire baisser de façon remarquable ce week-end.
Neige au menu
Pourrait-on opter pour un autre menu? Malheureusement, c’est le seul choix qui s’offre à quelques secteurs du Québec! Sous cette panoplie de systèmes qui se présentent sur la Belle Province dès jeudi, il y aura des précipitations jusqu’à dimanche. La pluie sera forte par moments sur plusieurs secteurs, notamment au nord de Québec et de la Gaspésie.
Et attention, on ne parle pas uniquement de précipitations sous forme de pluie : la neige pourrait faire son apparition. Les flocons pourraient se manifester au nord de Sept-Îles, avec des accumulations possibles en terrains montagneux du côté de Fermont, d’ici lundi. Mois de juin, où es-tu?
Des records qu’on voudrait ignorer
Avec cette chute des températures ce week-end, le thermomètre de plusieurs secteurs, même ceux plus au sud du Québec, pourrait afficher des températures dignes du mois d’avril. Ainsi, des records de bas maximums pour un 1er juin pourraient être enregistrés. Les thermomètres des régions de Montréal, de Gatineau, de Sherbrooke et de Rimouski seront notamment à surveiller. À Montréal, le 1er juin 2003, il a fait 12,2°. Dimanche, le maximum prévu pour la métropole est de 13°. Ce n’est donc pas impossible de battre ce record…
À défaut de s’amuser dehors en raison de la grisaille, de la pluie mêlée de neige et du froid, surveiller les records du coin de l’œil, ça peut faire une activité en soi (quand on essaie vraiment de trouver du positif dans une situation)! Chute, chute, chute des températures… Qui d’autre a juste envie de dire « chut, chut, chut » à tout ça et de vivre un peu dans le déni?
Avec la collaboration d'Alexis Vazquez, météorologue.