Un grand revirement de situation se prépare au Québec
Depuis plus d’une semaine, un gigantesque vortex polaire fait frissonner les habitants de l’Amérique du Nord. Ses répercussions se font également sentir chez nous, mais ce sera bientôt chose du passé. Explication.
Il affecte plus de 250 millions de personnes
Le 19 janvier, Montréal a connu son premier -15 degrés Celsius, une première depuis le début de la saison. C’est la faute au puissant vortex polaire qui a pris l’Amérique du Nord en otage depuis plus d’une dizaine de jours.
Rappelons que la ville d’Edmonton a connu la journée la plus froide de son histoire depuis le début des récoltes de données météorologiques : le mercure a atteint un maximum de -34,4 degrés Celsius le 12 janvier. Dans la région de Keg River en Alberta, le thermomètre est descendu à -51,5 degrés Celsius deux jours plus tard.
Les conséquences sur le Québec, du côté des températures, n’ont pas été aussi intenses que celles de nos voisins des Prairies. Or, le mercure est tout de même nettement sous les normales de saison. Il a d’ailleurs fait -33,3 degrés Celsius à Val-d'Or le 19 janvier.
La patience est une vertu
Si les derniers jours ont été particulièrement éprouvants pour les amoureux de la douceur, les prochains s’annoncent beaucoup plus cléments : janvier prépare un revirement pour sa finale.
En temps normal, lorsqu’un hiver compose avec un fort El Niño, les températures sont au-dessus des normales de saison. Bien évidemment, cela n’empêche pas de voir se glisser de temps à autre une descente d’air arctique ici et là.
Dans le sud du Québec, le mercure dépassera le point de congélation pour atteindre jusqu’à 3 degrés Celsius le 26 janvier, soit plus de 5 degrés au-dessus des normales de saison. La période de redoux pourrait durer au moins 3 jours.
Petit bémol
Cette poussée d’air doux vient avec des amis qui ne sont pas toujours les bienvenus. Au total, quatre systèmes, majoritairement mineurs, sont sur les radars d’ici la fin du mois.
Les régions du nord auront droit à de la neige tandis que celles du sud pourraient goûter à un mélange de précipitations. De tout pour tous les goûts.