
Juin et l’installation de l’été : des obstacles en vue
Juin sera-il un mois froid, chaud ou dans la norme?
Un début de mois au mercure fluctuant
À l’image de mai, le début de juin sera un peu en dents de scie en ce qui concerne le mercure. Oui, ça veut dire que des températures fraîches, sous les normales saisonnières, nous attendent encore par moment dans un futur proche. Cela dit : « On devrait connaître des ruptures de températures davantage au début du mois, mais moins par la suite, précise Réjean Ouimet, météorologue. Traditionnellement, ces bascules des températures s’estompent en juin et deviennent encore plus rares au cœur de l’été ».

Malgré tout, notons qu’il est probable que le nombre de jours de « bascule » soit plus élevé que la moyenne en juin, comme ce fut le cas en mai.

Une fin de mois plus stable
La chaleur estivale sera plus constante dans la seconde moitié du mois. En effet, « les chaleurs stables de plus de 23°, qui marquent l’installation de l’été véritable, devraient se préciser dans les dates habituelles, soit pendant la deuxième semaine de juin à Montréal », avance Réjean Ouimet.

Un mois chaud dans son ensemble
Malgré les fluctuations prévues au début du mois, juin devrait être un mois chaud au final. Pris dans son ensemble, son mercure devrait se situer au-dessus de la normale.

Entre autres, il est fort probable que nous ayons plus de canicules que la moyenne pour l’époque de l’année.

Réjean Ouimet explique toutefois que : « On ne voit pas l’établissement d’un anticyclone au sud qui maintiendrait des chaleurs fortes de façon répétée. Un flux du sud plus ou moins passager en serait la cause. »