La saison des ouragans est débutée : conséquences possibles pour le Québec
La saison des ouragans commence officiellement dimanche et le Québec pourrait en subir les conséquences au cours des prochains mois. Explications.
Elle débute dimanche
Selon les experts de la NOAA, les mois à venir pourraient donner du fil à retordre en raison d’une saison des ouragans plutôt active. En effet, les modèles prévoient un plus grand nombre de tempêtes nommées par rapport à la normale. Cependant, les pronostics ne sont pas alarmants : on ne parle que de quelques tempêtes supplémentaires. Les modèles ont estimé un maximum de 19 tempêtes tropicales et jusqu’à 10 ouragans. Parmi ceux-ci, de trois et cinq pourraient devenir majeurs. En temps normal, on recense annuellement 14 tempêtes nommées dans le bassin Atlantique; la première se forme généralement aux alentours du 20 juin.
Bon à savoir : étant donné que La Niña se retire pour la phase neutre, les eaux du bassin Atlantique sont suffisamment chaudes pour la formation d’une tempête. La première de la saison aurait de bonnes chances de naître plus tôt qu’à la normale.
Le Québec dans tout ça
Les scientifiques ont révélé que la trajectoire des tempêtes pourrait avoir des conséquences jusqu’au Québec. L’absence d’El Niño, la température des eaux plus chaudes que la normale créées par La Niña dans le Pacifique et l’anticipation d’une forte activité de mousson en Afrique de l’Ouest seront en cause. Dans les années analogues, rappelons qu’en 2012, l’ouragan Sandy avait frappé de plein fouet New York et la Nouvelle-Angleterre. Ses vestiges ont également déposé de généreuses accumulations sur le Québec, notamment dans Charlevoix avec 185 mm en trois jours. Une tornade a même été observée à Mont-Laurier. Il s’agissait d’une année analogue à 2025. Donc, au cours des prochains mois, le Québec pourrait se trouver dans la mire des restes d’ouragans ou de tempêtes tropicales.
Le Québec n’est pas la seule province qui pourrait subir les soubresauts de la saison des ouragans : les experts ont révélé un risque accru d’observer des tempêtes ayant toucher terre dans les provinces de l'Atlantique.
