Saison des ouragans : un possible premier coup d’envoi

La saison des ouragans de 2025 pourrait officiellement être lancée au cours des prochains jours, alors que la formation d’une possible première tempête nommée attire l’attention.

Au moment d’écrire ces lignes, on observe cette probabilité de formation cyclonique du côté de la côte ouest du Mexique et du Guatemala.

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Un début de saison tranquille… pour l’instant

Ce mercredi, les chances de voir cette possible tempête se développer sont passées de 30 % à 40 % en quelques heures. On surveille donc la situation avec attention, car cet événement pourrait être le coup d’envoi officiel de la saison des ouragans.

Malgré ce pourcentage qui pourrait continuer d’être à la hausse, il est aussi possible que la tempête ne se développe pas du tout. En effet, le système pourrait perdre en énergie et se dissiper. Les sept prochains jours nous permettront d’en avoir le cœur net, mais pour l’instant, rien n’est certain.

Rappelons que le début de la saison des ouragans dans le bassin Pacifique-Est est le 15 mai et, pour l’instant, aucune tempête nommée n’a été recensée. C’est donc un début de saison plutôt tranquille dans les tropiques. Le moment le plus intense de la saison survient habituellement aux alentours de la mi-septembre. Avant et après cette date, le nombre de tempêtes tropicales augmente ou diminue de façon graduelle.

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Des effets jusqu’au Québec?

En jetant un œil à l’image satellite infrarouge, on peut voir que l' activité tropicale est en train de se former au large du pacifique. Si cette activité se développe et se transforme en tempête tropicale, les secteurs touchés seraient la côte ouest du Mexique et du Guatemala.

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Ces secteurs sont d’ailleurs à risque de recevoir de la pluie abondante en raison de cette possible première tempête. On parle ici d’une quantité de pluie pouvant aller jusqu’à 100 mm de pluie au cours des sept prochains jours.

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Pour le Québec, cette possible première tempête nommée n’aurait pas beaucoup d’effets. En effet, la longue distance qui sépare notre province de ces côtes de l’Amérique centrale ferait en sorte que la force du système (et la quantité de pluie qui vient avec) diminuerait.

Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue.

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