
Début de semaine : ce risque atteindra un niveau extrême
Une ombre au tableau accompagne le beau temps de ce début de semaine. Prévision.
À l’instar du week-end qui vient de se terminer, ce début de semaine se fait sous le soleil.
Un beau début, mais…
Les Québécois ont droit à du beau temps, lundi. Selon les secteurs, le temps a été beau ou variable. La journée de mardi sera plutôt belle elle aussi, malgré la présence d’un peu d’instabilité en après-midi. Un faible risque d’averses est donc possible. Somme toute, on parle quand même ici de deux belles journées pour commencer la semaine.
Là où ça se corse, c’est que ces températures élevées (les maximums se trouvent entre 23 et 29 pour ces deux jours) alimentent le risque d’incendie. Ces températures et la (quasi) absence de précipitations lundi et mardi vont assécher les sols, ce qui aura pour effet d’augmenter le niveau de risque d’incendie pour plusieurs secteurs de la province.

Risque extrême
Lundi, le risque d’incendie était au niveau extrême (niveau le plus élevé) pour le Saguenay jusqu’à Baie-Comeau. Il l’était aussi pour Chibougamau et une partie du nord-ouest du Québec, en Abitibi. Plusieurs secteurs (en orange sur la carte ci-bas) étaient aussi à risque très élevé d’incendie, ce qui n’est absolument pas négligeable.
La situation évolue légèrement mardi, alors que la zone à risque extrême est déplacée du côté de l’ouest de la province. Mis à part Sherbrooke et les environs, toutes les régions du Québec sont à risque élevé, très élevé ou extrême, mardi.

Un Québec à sec
Il n’a pas beaucoup plu au courant du mois de juin, et cela ne fait qu’augmenter ce risque d’incendie. Même si le mois n’est pas terminé et que nous en sommes seulement qu’à la moitié, on note déjà une différence marquée entre la quantité de pluie reçue et les normales saisonnières.
C’est la ville de Québec qui est le plus en reste : on dénombre seulement 13 mm de pluie pour juin, alors que la normale est de 115 mm. Les autres secteurs de la province ne sont pas épargnés non plus par ces précipitations timides comme Montréal qui a enregistré 12 mm pour une moyenne mensuelle de 90 mm.

Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.