
Voici quand et où aller en vacances cet été
Que ce soit au Québec, dans les Maritimes, en Ontario ou ailleurs, voici notre guide pour maximiser vos chances de profiter du beau temps.
Le tourisme local a le vent en poupe
En raison du climat politique actuel, les États-Unis ont beaucoup moins la cote cet été, les Québécois leur tournant le dos selon un sondage de CAA-Québec dont les résultats ont été publiés jeudi. Si l’an dernier 12 % des vacanciers de la Belle Province avaient l’intention d’aller séjourner chez nos voisins du sud, cette proportion baisse drastiquement à 4 % cette année.
A contrario, le Québec obtient la faveur de 54 % des personnes sondées, dont 39 % qui prévoient sillonner les routes de la province durant leurs vacances, alors que le reste préfère rester à la maison.
Juin et juillet incertains au Québec
Le mois de juin s’annonce correct partout dans l’est du pays. Pourquoi ne donne-t-on pas à ce mois une note supérieure dans la Belle Province? C’est parce que les températures pourraient encore jouer au yoyo à ce stade de l’été. Ce n’est donc pas le moment idéal pour ceux qui veulent à tout prix de la chaleur.

En juillet, c’est plutôt l’humidité et l’instabilité potentielle qui en découle qui font pencher la balance en faveur de notre indicateur jaune (correct) plutôt que vert (très bien). « Le risque de voir plusieurs journées orageuses est présent », selon Kevin Cloutier, météorologue.
Le meilleur mois pour prendre ses vacances au Québec serait donc août, avec une chaleur bien installée et le soleil omniprésent. Seul bémol à l’horizon, il y a toujours possibilité que la province soit visitée par des restes de tempêtes tropicales, plus communes à la fin de l’été alors que l’eau est à son plus chaud dans les tropiques.
L’Ontario, une valeur sûre dès juillet
Que ce soit pour aller se prélasser sur les magnifiques plages sablonneuses de Sandbanks, aller admirer les chutes du Niagara ou aller faire une escapade à Toronto, les mois de juillet et août seraient tout indiqués.

Comme au Québec, le mois de juin est plus incertain pour ce qui est des températures, qui pourraient demeurer fraîches par moment.
Les Maritimes et la Gaspésie à ne pas négliger
Vous avez l’appel de la mer? C’est en juillet et août qu’il serait le plus recommandable d’aller se tremper les pieds dans l’Atlantique dans les Maritimes ou en Gaspésie.

Les amateurs de baignade devraient privilégier août, quand la température de l’eau est à son apogée. Comme pour les autres régions, juin risque de ne pas offrir des conditions parfaites pour aller se prélasser à la plage, car les températures pourraient être instables.
« Les systèmes tropicaux qui se forment généralement à la fin de l’été pourraient constituer un risque pour les Maritimes en août, mais ils ne devraient pas définir le mois au complet, un peu comme au Québec », affirme Kevin Cloutier, météorologue.
Côte Est américaine : attention en août
Celles et ceux, beaucoup moins nombreux cette année, qui comptent traverser la frontière vers le pays de Trump devraient le faire avant août, selon nos prévisions.

C’est que, pour ce qui est de la Côte est américaine, les risques de tempêtes tropicales sont fortement accrus à la fin de l’été. Il n’est pas très intéressant de se faire prendre dans un ouragan pendant ses vacances – sauf si vous êtes un chasseur de tempêtes.

On y prévoit de très bonnes conditions en juin et en juillet, avec de la chaleur et du soleil.
Sud, Mexique et Caraïbes : pour amateurs de chaleur intense seulement
Selon le sondage de CAA-Québec, 4 % des vacanciers québécois tenteront l’aventure du Sud cet été, soit deux fois plus qu’en 2024. À retenir pour ces régions : il y a peu de variabilité en été, il y fait généralement très chaud, avec des normales entre 32° et 34°. « Il ne faut pas être fait en chocolat », souligne Kevin Cloutier.

Petite différence cet été : on prévoit une saison légèrement plus sèche qu’à l’habitude, donc moins de précipitations et d’orages possibles. Quoi qu’il en soit, en fin de saison, on doit toujours tenir la formation de systèmes tropicaux à l’œil.
Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue